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Arménie, récit de voyage

16 septembre 2007

récits de voyage et autres liens

Voyages en Arménie
Agence de voyage locale "Terre d'Arménie".
Nous organisons des voyages solidaires contribuant au développement local en Arménie.
http://www.terredarmenie.com

Autre récit de voyage en Arménie
Récit d'un voyage en Arménie par un descendant de la diaspora en compagnie de sa fille et de son petit-fils. Albert voulait faire le voyage depuis longtemps, et c'est chose faite depuis cet été 2008. Notre parcours l'a inspiré et nous en sommes fiers. Lui, il parle l'arménien !
http://antra.e-monsite.com/ 

Un parcours en Arménie
Par Rémi Prin
Voyage durant l'été 2004 sur les terres arméniennes, mais aussi voyage dans la mémoire et la culture : peut-on regarder de l'extérieur ce qui fait l'identité d'un peuple, comprendre les sourires et les douleurs, les brisures de l'histoire, l'exceptionnelle résistance de ces gens... ?

 
 
 

http://www.parole-et-patrimoine.org

Un blog avec beaucoup de photos sur l'Arménie et plein d'autres pays par les Bourlingueurs
http://www.bourlingueurs.com

Récit de voyage d'un jeune alsacien en Arménie et autres pays fabuleux tels l'Iran et le Pakistan
Grégory Kauffmann-Carnets de voyages-Accueil
www.premiumwanadoo.com/nondetiouc

Puzant Findikian, guitariste et chanteur d'origine arménienne
http://mapage.noos.fr/findikian/


Resto arménien à Lyon cours Vitton
Restaurant André Melkonyan   04 78 24 46 48
spécialités arméniennes, plats du jour au choix, formules
Aussi testé, déco contemporaine raffinée, cours Vitton oblige, mais accueil simple et très souriant.
Le resto n'est pas bien grand, c'était plein à chaque fois, il vaut mieux réserver.
62 cours Vitton LYON 6è



 

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16 septembre 2007

Les hotels Tufenkian

16 septembre 2007

Le Bass hotel à Erevan

15 septembre 2007

quelques informations pratiques

Voici quelques informations pratiques qui nous paraissent utiles pour un voyageur qui souhaiterait partir en individuel en Arménie.

Les vols
Il existe des vols directs depuis Paris via Air France. Le moins cher que nous ayons trouvé est un vol Lyon/Munich/Erevan, via Lufthansa. Compter autour de 450 euros AR, avec un inconvénient important: vous arrivez au milieu de la nuit à Erevan (et départ idem).

Les hôtels
Il est facile de trouver un hôtel à Erevan via les sites web habituels.
Quelques hôtels disposent de leur site web; même si il n'y a pas de transaction avec CB, les échanges de mail ont toujours été respectés, et les réservations bien enregistrées. De même que les transferts aéroport/hôtel, à demander au moment de la réservation.

Dès que l'on sort d'Erevan, les choses deviennent un peu plus compliquées.
Nous avions réservé nos trois premiers hôtels (Bass à Erevan, et Tufenkian Heritage à Dzoraget dans le nord puis à Tsapatagh au bord du lac Sevan - côte est) par web. Il s'agit d'hôtels de gamme moyenne pour le Bass (mais parfait, calme, chambres spacieuses, compter 90 euros pour quatre, petits déjeuners compris), et plutôt haut de gamme pour les beaux hôtels Tufenkian, merveilleusement placés et décorés (compter 145 euros la nuit pour quatre, petits déjeuners compris).

Ensuite, nous avons circulé sans réservation et sans difficulté (seul le bel hôtel Mirhav de Goris était plein).
A Djermouk, nous avons dormi au très bel hôtel Armenia dont le prix annoncé comprenait le souper, le petit-déjeuner et le déjeuner du lendemain (rapport qualité/prix irréprochable), à Sissian à l'hôtel plus modeste Dina (mais accueil impeccable et joli jardin, propre et bon confort).
A Meghri (frontière sud), nous avons dormi chez l'habitant (hameau de Aiguedzor, un peu difficile à trouver); accueil parfait. A Kapan, nous avons dormi à l'hôtel Darist, de style soviétique (une barre sans fantaisie mais propre), visible de la route principale, de l'autre côté de la rivière. Peu cher et possibilité de se restaurer en terrasse. 
Enfin, au retour, nous nous sommes arrêtés dans un petit hôtel tout neuf et visible de la route Goris/Erevan au bord de l'Arpa (un peu à l'ouest de l'embranchement pour Djermouk, très bon rapport qualité/prix), et enfin au Valensia Resort à notre retour à Erevan, une sorte de village de bungalows à proximité d'un parc aquatique (water world), d'accès gratuit pour les résidents. Peu cher (85 euros la nuit pour quatre avec petit déjeuner), et conforme aux attentes des enfants (le parc aquatique est riche et varié).

Les liens d'hôtel:
http://www.bass.am/
http://www.tufenkianheritage.com/

Une agence parfaitement réactive, avec laquelle on communique en français:
http://www.hyurservice.com/fr/hotels_yer/hotels_yer_fr.php?gclid=CLCzqJCs1o0CFQQOZgod5ThIcg

Les guides
Deux guides nous ont aidé, même s'il nous est arrivé d'être exaspérés par les imprécisions ou les inexactitudes sur les renseignements pratiques donnés.
Il s'agit du guide Evasion Arménie (Hachette) et de celui du Petit Futé Arménie, dont une nouvelle version semble moins imprécise que la précédente.
Malgré leurs imperfections, ces guides sont vraiment indispensables.

La location de voiture
Europcar dispose des prix les plus intéressants parmi ceux que nous avons comparés. (https://microsite.europcar.com/locationvoiture0906/).
Mais attention, ne pas s'attendre aux services habituels de la compagnie en France; vous pouvez disposer d'une voiture assez ancienne... et pas parfaitement entretenue. Cf nos pneus lisses et le freinage défaillant Sachez toutefois que vous ne roulerez jamais très vite sur les routes arméniennes. Ainsi, ce qui serait inacceptable sur nos routes est tolérable là-bas. Adaptez votre conduite à l'état du véhicule et à la qualité du réseau routier...

Questions d'argent
La monnaie locale est le Dram. Vous ne la trouverez pas en France.
Compter (valeur juillet 2007) 460 drams pour 1 euro.
Il y a des bureaux de change un peu partout dans Erevan.

A l'aéroport, vous payerez le visa d'entrée en faisant une queue d'1/2 heure (30 euros par personne, gratuit pour les enfants). Dans la même salle, pour pourrez échanger des devises. Avant le départ vous devrez vous acquitter d'une taxe de 10.000 dram par personne (pensez-y pour votre change) à payer au guichet de la "converse bank "dans l'aéroport. Ca semble une évidence absolue au personnel des guichets d'embarquement, à qui vous devrez montrer votre reçu de paiement.
Au guichet de cette banque à l'aéroport, profitez-en pour liquider tous vos dram, qui ne seront pas repris en France.

31 juillet 2007

Le centre religieux d'Echmiatsin

Ultime visite dans la ville religieuse d'Ejmiatzin (ou Echmiatsin) à une vingtaine
de kilomètres à l'ouest d'Erevan. Avant d'arriver au monastère et à la cathédrale,
nous faisons une petite halte au monastère Sainte-Hripsimè au bord de l'artère
principale de la ville.
Les ruines du mur d'enceinte en torchis font penser à une forteresse africaine.

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L'Eglise Sainte-Hripsimè et ses jardins fleuris et soignés.
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L'église a été construite en 618, c'est une des plus vieilles d'Arménie.
Le clocher date du XVIIè s.
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Images de la ville d'Ejmiatsin, ancienne capitale du royaume (IIè s.), siège de l'Eglise arménienne depuis le XVè s., remaniée et dénaturée par les soviétiques.
En 2000, la cathédrale et les églises du centre religieux sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Cathédrale d'Ejmiatsin
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                                       De part et d'autre de l'entrée de la cathédrale,
Porte de Tiridate         les tombes des Catholicos.

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Les fresques réalisées par une dynastie de peintres arméniens au XVIII è s.
dans le style perse, ont été récemment restaurées.
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A côté du monastère, un séminaire-université qui forme des prêtres
et des théologiens a rouvert en 1997.
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30 juillet 2007

Citadelle d'Erebuni

Dernier jour en Arménie. Nous allons visiter la citadelle d'Erebuni, dans un faubourg au sud d'Erevan, sur la colline d'Arinbèrd.
De ce côté, les limites de la ville sont nettes. Une sorte de cité composée de barres d'habitations et de maisons vétustes laisse sans transition la place à des collines pelées et jaunes. Au loin en haut des collines, on aperçoit encore quelques barres et des cheminées d'usines.
A nos pieds, la ville s'étend, rose et poussièreuse.
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Erebuni est datée à 782 avant J.C., grâce à la découverte de sa pierre fondatrice.
La citadelle englobe les ruines d'un palais, d'un temple, d'écuries, de casernes, d'habitations et de greniers à blé.
On peut voir des inscriptions cunéîformes gravées sur certaines pierres et des fresques reconstituées peintes à l'origine sous influences perse et assyrienne.

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Dieu Khaldi (fresque perse reconstituée) VIè - IVè s. av.J.C.
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Merci à notre guide dévoué pour les indications : "rrestaurred"
ou "orriguinal"
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29 juillet 2007

Monastères d'Areni et de Khor Virap

Après une nuit musicale, nous poursuivons la remontée de la vallée de l'Arpa vers Yerevan. Nous découvrons en vrai le site grandiose du Monastère d'Areni, vu maintes fois en photo (guides et cartes postales).
Visible depuis la route, il domine le village sur son plateau rocheux et s'adosse à de vertigineuses falaises.

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Vue panoramique sur Areni, le monastère est à gauche.
Le contraste entre la zone habitée très verte et les prairies et
les montagnes arides alentour est frappant.

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Nous quittons le Vayots Dzor pour l'Ararat (la région).
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Nous avons rejoint la plaine au sud d'Erevan. C'est une région couverte
de cultures maraîchères.
Pas de chance, le Mont Ararat se confond avec les nuages.   
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Encore un petit monastère avant de regagner Erevan : celui de Khor Virap, tout près de la frontière turque avec l'inaccessible Mont Ararat en fond.
Après avoir traversé un village et de nombreux champs cultivés, nous atteignons le monastère sur un promontoire rocheux. Nous redécouvrons la civilisation, les groupes de touristes et tout ce qui va avec : nous payons pour libérer une colombe apeurée qui s'envole un peu étourdie dans le ciel.
Par gestes, j'arrive à faire comprendre à un gamin que ce serait mieux si les cages des oiseaux étaient à l'ombre et non pas en plein soleil (ça n'est pas une évidence pour lui). Le gamin déplace les cages sur une flaque d'eau près d'une fontaine et les oiseaux entassés boivent frénétiquement à travers le grillage. Je me mets à regretter la solitude des autres monastères, mais celui-ci a le défaut d'être proche d'Erevan. Nous y rencontrons des Belges et des Français d'origine arménienne venus en famille mais qui, quel dommage, n'osent pas s'éloigner de la capitale.

Khor Virap, maintes fois photographié avec le Mont Ararat en fond
donne l'illusion, bien cadré, d'être dans un endroit sauvage.
Là, j'ai rangé mon appareil, un peu saoulée par le soleil et la foule.
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Retour vers le centre-ville.
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28 juillet 2007

Retour vers la vallée de l'Arpa

En quittant Kapan, nous reprenons la route Arménie-Iran, mais en sens inverse,
alternant cols, routes de crêtes et descentes dans les vallées.
Les camions iraniens nous accompagnent infatigablement.
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                               Prière de viser entre les 2 ânes !
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Étant donné l'état de nos pneus et des pistes qui mènent aux monastères, il est étonnant que nous n'ayons pas crevé plus tôt. Aujourd'hui, c'est fait, et heureusement pas très loin d'un relais pour routiers. A peine étions nous stationnés devant le restaurant qu'on nous a proposé de l'aide. Voici notre héros, spécialiste du changement de roue sur 4X4 chinois (méthode très spécifique expliquée succinctement par le loueur).
Nous étions très heureux de lui donner l'équivalent de 10 euros, ce qui semblait constituer une fortune pour lui.

Notre changeur de roue anonyme mérite bien son portrait
grand format dans notre blog !
 
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Nous quittons la chaîne de montagnes du Zangezour pour retrouver la vallée du Vorotan de Goris à Sisian et au-delà, puis la vallée de l'Arpa. Nous reprenons la même route en sens inverse, car il n'y en a pas d'autre. Nous progressons plus vite car la route s'étire maintenant devant nous, plus rectiligne. Le paysage de montagnes boisées a fait place à un paysage de hauts plateaux couverts de prairies et de lacs. Nous projetons de passer la nuit dans un des nombreux petits hôtels aperçus le long de l'Arpa à l'aller.
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Un des réservoirs créés le long du Vorotan,
pour l'alimentation hydroélectrique.

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Voici l'auberge où se prépare un long concert nocturne de musiques
traditionnelle et romantique arménienne.
 
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La propriétaire est très fière de son hôtel tout neuf et de la magnifique niche habitée par un cowboy en plâtre qui surmonte la cheminée de notre chambre. Rideaux en acétate roses ou vieil or, dessus de lit boursoufflé de coeurs rebrodés, bibelots rutilants, je suis comblée.
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28 juillet 2007

La frontière avec l'Iran

La route frontalière est bordée à notre droite par les montagnes arides qui dominent Meghri et Agarak et à notre gauche par la ligne de fils de fer barbelés qui interdit l'accès aux rives de l'Araxe.
Le ciel menaçant ajoute à notre excitation d'occidentaux de nous trouver à ce point de la carte du monde.

Une ligne de barbelés très denses longe la route frontalière.DSC_0176
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L'Araxe prend sa source en Turquie, sépare cette dernière de l'Arménie à l'ouest, puis bifurque vers l'est, marquant la limite entre Arménie et Iran sur 35 km, puis entre Iran et Azerbaijan où il se jette dans la mer Caspienne (comme affluent de la Koura) après avoir parcouru 1072 km.
L'Araxe est une rivière tumultueuse aux eaux boueuses qui marqua une ligne chaude entre l'URSS et l'Iran pro Etats-Unis durant la Guerre Froide. D'où la présence de miradors et de barbelés.
Quelques Jeep de militaires passent, me faisant -mollement et poliment- signe de ranger mon appareil photo.

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Notre petite interprète Melina, qui a été envoyée dans une école de Calcutta de l'âge de 9 ans à 15 ans dans le cadre d'une coopération entre l'Inde et l'Arménie. Sa mère est employée dans la maison d'hôtes d'Aigedzor et a élevé seule ses 3 enfants : un fils est militaire en Russie tandis que sa soeur étudie le droit en Russie également. 
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Après une nuit passée dans notre maison d'hôtes (menu du souper et
du petit-déjeuner établi en fonction de nos désirs, linge lavé et séché), nous décidons d'aller refaire un tour du côté de la frontière, histoire de voir le paysage sous un éclairage plus clément.
L'orage de la veille a lavé le ciel et l'Araxe roule des eaux plus boueuses que jamais.
La place du village d'Aragat et des vues prises entre Meghri et
le poste-frontière.
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Au fond, on distingue un village iranien où rien ne bouge ainsi qu'une sorte de petit palais très oriental flanqué de 2 minarets coiffés de 2 bulbes couleur turquoise. Le guide Evasion parle des << ruines de la villa d'été d'Abbas 1er, chah de Perse, dont l'impressionnante muraille a été conservée (XVIIè s.)>>.
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Au pied de la montagne, les ruines de la villa d'été du chah Abbas 1er.
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Le poste-frontière et ses entrepôts avec les camions en attente
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Les voitures immatriculées en Iran sont pour la plupart des Peugeot
assez récentes (206, 306, 307) tandis que les Arméniens se contentent des Lada.
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Dernières vues de Meghri avant de rebrousser chemin vers le nord.
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Nous retrouvons le ballet des forçats de la route.
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Kadjaran, ville industrielle et son art de la récup : les clôtures
sont rapiécées avec des morceaux de fer rouilé.
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Façade à Kapan
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Nous voici de retour à Kapan, mais nous n'y ferons étape que pour goûter encore les frites de l'hötel Darist. Balade dans le parc d'attraction très soviétique de la ville.
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La super chenille derrière l'hôtel Darist
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Le marché de Kapan
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27 juillet 2007

De Kapan à Meghri

Le voyage continue, nous ne devons pas nous attarder car nous n'avons pas encore d'endroit où passer la nuit. Nous allons pousser jusqu'à Kapan, prochaine ville dans laquelle le guide Hachette indique un hôtel.
La route grimpe à l'assaut de la montagne dans un paysage assez boisé et vert. Une longue montée avec de nombreux lacets nous oblige à rouler lentement, d'autant plus que nous sommes constamment ralentis par d'énormes camions, de vrais Mack américains immatriculés en Iran.
Nous sommes en effet sur l'unique axe qui relie l'Iran à l'Arménie. Il s'agit d'un axe commercial vital pour le pays, les frontières avec la Turquie et l'Azerbaidjan étant fermées.
Le trafic est aussi intense dans les 2 sens et il est difficile de doubler, même si les chauffeurs sont très coopérants. Certains camions sont tellement chargés qu'ils semblent faire du surplace.

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Arghhh ! C'est le camion de Duel !
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Et voici Kapan, ville ouvrière toute en longueur au fond de la vallée
creusée par le Voghdji ou Voxchi.
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Façade de l'hôtel Darist où nous allons passer la nuit.
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L'intérieur a des allures de cité-U avec son long couloir et ses portes
alignées. Pour ceux qui chercheraient des idées de déco....
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Choix des plats sur la carte traduite en anglais (jamais goûté de frites
aussi succulentes qu'au Darist !) et vue depuis la terrasse du restaurant.
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Aujourd'hui, c'est jour de lessive, je réserve ma corde.
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Mine de cuivre. En Arménie, on a construit les villes à la campagne.
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Nuit calme à l'hôtel Darist malgré la fête foraine installée dans
le parc derrière le bâtiment. Ce matin, nous embarquons pour Meghri,
dernière ville avant l'Iran.
Nous retrouvons les convois de camions iraniens et leurs fiers chauffeurs
à moustaches.
La route grimpe à nouveau dans un paysage à la fois montagneux et industriel.
Nous traversons la ville de Kadjaran dominée par des mines de cuivre et
de molybdène à ciel ouvert qui rongent le relief. (le molybdène sert dans
les alliages spéciaux, notamment pour durcir l'acier).
La route passe au ras des immeubles au pied desquels les enfants jouent
sans surveillance. Combien d'enfants renversés par les poids lourds ?
Peut-être aucun, tellement les camions roulent au pas.
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Après le passage du col de Meghri (bien avant la ville du même nom),
le paysage change et devient plus bucolique, les mines cédant la place aux vergers.
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Paysage typique de cette région frontalière : montagnes rocheuses
dépourvues de végétation contrastant avec des vallées vertes et
fertiles (potagers, vergers).
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La maison d'hôtes d'Aigedzor sur son promontoire et dans la végétation.
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Il est temps de trouver un endroit où dormir et nous suivons les conseils du Guide Hachette Evasion.
A Aigedzor, nous franchissons le torrent Meghri sur notre droite et nous trouvons après quelques hésitations l'hôtel qui est plutôt une maison d'hôtes (pas d'enseigne), au bout d'une piste et d'un virage en épingle à cheveux.
La maison est grande et récente, toute blanche avec des balcons. Des tables d'hôtes sont installées sous des tonnelles fleuries ou dans des bungalows ouverts sur le jardin. La piscine indiquée par le guide est vide depuis longtemps, mais l'accueil est chaleureux et empressé.
Le propriétaire n'est en rien le fameux Andranik Grigorian signalé par Hachette, puisque Andranik et Grigorian sont les 2 noms de 2 personnes distinctes, employées jadis par la maison.
Le patron est souriant mais la gestion de sa maison n'est pas sa 1ère préoccupation : Il peut compter sur son épouse et sur une équipe de femmes qui s'affairent comme des abeilles dans une ruche.
Nous expliquons à une jeune fille qui parle anglais ce que nous aimerions manger.
En quelques minutes, le couvert est dressé. Le barbecue installé à côté de la maison fumait déjà à notre arrivée. Visiblement, des équipes d'ouvriers sont venues déjeuner avant nous et repartent avec le patron.

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Le canapé rustique en velours marron a encore de beaux jours
devant lui. J'ai dû bricoler le robinet du lavabo et la chasse des
toilettes pour éviter de voir fuir des litres et des litres d'eau,
mais au moment où vous me lisez, j'imagine que la cataracte
a repris ses droits.                                            Vue depuis la terrasse.
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Une fois installés, nous décidons de pousser jusqu'à Meghri à quelques kilomètres plus au sud, puis jusqu'à la frontière. La campagne est très riante, paisible et très verte tandis que les montagnes alentours sont extrêmement sèches. Un orage s'approche et le vent se lève mais nous avons le temps d'aller admirer la petite église Saint-Jean abandonnée (XVIIè s.).
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Fresques dans l'église, maison cossue de Meghri et
grenade, symbole de l'Arménie.
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Le vent trousse les figuiers et le tonnerre commence à claquer
dans la montagne.

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La montagne juste en face est en Iran, la rivière frontière Araxe
empêchant de continuer tout droit. Le poste frontière se trouve
près du village d'Agarak, en tournant à droite.

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Arménie, récit de voyage
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