Dès la fin du XVIIIe siècle, en 1784, apparait le premier grand magasin, il s'agit du Tapis Rouge qui va éditer le premier catalogue de vente par correspondance, annonçant le développement fulgurant de cette méthode de vente.

Durant tout le XIXe siècle, vont naître de nombreux magasins qui proposeront leurs produits sur leurs catalogues, ainsi les catalogues du Petit Saint-Thomas en 1830, de A Sainte-Cécile en 1852 qui expédie les commandes 24 heures après réception, Le Bon Marché en 1871, Le Printemps en 1872.

Pour l'été 1893 Les trousseaux de 1911

 

Ainsi à partir de la moitié du XIXe siècle, les femmes vont-elles pouvoir s'approvisionner beaucoup plus largement en feuilletant ces catalogues des grands magasins. Désormais, elles choisissent tranquillement chez elles parmi une offre très vaste, tous les articles de mercerie nécessaires à la confection de leur coiffe, ainsi que leurs bonnets pour leur usage quotidien.

Bonnets et dentelles
Mercerie

 

Le développement des chemins de fer, l'adaptation des tarifs postaux vers 1850 à cette nouvelle pratique vont faciliter les ventes par correspondance.

Tout est fourni dans le catalogue, le bon de commande et l'enveloppe ainsi que les renseignements pour le paiement et la réception du colis. Les formules étaient le plus souvent préimprimées, de nombreuses clientes sachant à peine lire ou écrire.

Boite d'envoi
Comment se passe les expéditions...

 

Ces grands magasins avec leurs catalogues ont sans aucun doute beaucoup contribué à la disparition progressive des traditions régionales et à la généralisation du modèle parisien.