La femme à l'aube la vie enclose
elle retient l'étoffe quotidienne

La vie diffuse d'elle sans mesure
la lampe et l'arbre
et l'insouciance et l'enfant qui grandit

les mots lui font peur parfois elle les assemble
elle en forge des rêves
son vouloir naïf parfois se brise

Le soir près des rivières longuement dans la main de l'enfant
elle met des herbes
ou la douceur
ou des reflets.