La faille est une étoffe de soie à gros grains, à l'origine noire, qui était fabriquée en Flandres. La faille fait aussi référence à une sorte de voile, comme une mantille, porté par les femmes des Flandres encore à la fin du XIXe siècle.
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Le fil, ténu
qui fait dans le jour
toute la dentelle
des rêves.
Les plis, les courbes
dans l'orbe du visage
toute la fragilité
du monde, le désir
qui suit la lumière
des femmes en allées.
Dans tous les domaines, il y a des mots rares, qu'on n'a jamais rencontrés, ou qui ont une signification nouvelle. Voici les définitions des mots spécifiques aux coiffes et à leur entour...
La faille est une étoffe de soie à gros grains, à l'origine noire, qui était fabriquée en Flandres. La faille fait aussi référence à une sorte de voile, comme une mantille, porté par les femmes des Flandres encore à la fin du XIXe siècle.
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En couture, le feston est une découpe ou une broderie en forme d'arcs accolés. Le feston est à l'origine une guirlande de fleurs, de feuilles, de brindilles suspendue régulièrement et qui forme des arcs en retombant. On l'utilise pour le décor lors des fêtes (d'où son nom).
Le point de feston est le point de broderie utilisé pour faire des festons, et qui se fait, dit le Littré, ainsi : " on met le fil sous le pouce gauche, on prend un peu de l'étoffe par-dessus ce fil qui est sous le doigt et on tire, puis on recommence ; le point se trouve comme noué en faisant un léger rebord ".
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La guiche est une sorte d'accroche-cœur, une mèche de cheveux frisée collés sur les tempes ou le front. Le mot est sans doute parent du terme “ aguicher ”.
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C'est un tissu de coton façon mille raies qui donne un aspect de petits plis, aspect qui est obtenu par une technique de tissage.
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On appelle jaconas un tissu de coton, fin, léger mais serré, qui se situe entre la percale et la mousseline.
Le linon est un tissu de lin très fin, qui s'apparente à la batiste, mais avec des fils plus fins. C'est une toile claire et légère, presque transparente.
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Un motif – de broderie par exemple – est dit à disposition, quand il est réalisé uniquement sur la partie visible d'une pièce de tissu. Il est disposé uniquement pour le regard, les parties cachées du tissu n'en étant pas pourvues.
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Technique de repassage pour réaliser des plis arrondis – des ruchés – à l'aide de paille véritable (par exemple la palène qui est une herbe longue et mince poussant dans les clairières), puis d'aiguilles en acier.
Rubans plus ou moins longs fixés sous les coques du nœud et flottant dans le dos.
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La pantine désigne d'abord une bande de mousseline ou de tulle assez longue qui se replie sur le dessus de la coiffe pour donner de l'épaisseur et du volume. Par extension, certaines coiffes ont pris le nom de pantine.
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La percale est un tissu de coton ras, très fin et très serré, qui était originairement fabriqué en Inde. Le mot est probablement emprunté à la langue Tamoul.
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Les plis religieuses sont en général des plis horizontaux, dont chacun cache en principe la couture du pli suivant. Ils servaient surtout pour les bas de jupe ou de jupon.
On les nomme ainsi parce que les religieuses cousaient autrefois à la main cette sorte de plis au bas de leur robe.
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Technique de repassage pour réaliser des petits plis. Il existe le plissé droit pour les bordures et le plissé en cœur pour le fond de coiffe.
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Point de broderie à l'aiguille, sur tulle ou mousseline. Le plumetis s'appelle aussi le Passé Bourré. Il est réalisé en effet en bourrant l'intérieur du motif, puis en le recouvrant par du point lancé. Ces points serrés rappellent les barbes d'une plume.
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Le pouf vient de puff, un mot anglais qui désigne une bulle de savon ou une bouffée de tabac. Puff est francisé et signifie alors une tromperie de charlatan, un leurre...
A la fin du XVIIIe siècle, le pouf s'emploie pour une coiffure bouffante, désordonnée, exubérante et informe, comme chiffonnée. Plus tard, il désignera aussi une sorte de coussin que les femmes " se mettent par derrière ", pour faire remonter les jupons... toujours l'idée de la vanité...
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Un procédé sur les anciennes coiffes consistait à former un arrondi autour du visage à l'aide de trois plis plats équidistants : ces plis s'appellent les prinques.
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Cette façon de disposer les ruchés à l'arrière de la coiffe se retrouve uniquement sur les mothaises. La forme rappelle la queue d'une écrevisse. Ces ruchés sont dissimulés derrière le nœud et les pans.
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Fantaisie qui fait relief et que l'on obtient sur un ruban en le plissant, ou en le fronçant, ou encore en l'effilochant.
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