Appartenance sociale
La légèreté, la simplicité de cette coiffe l’ont fait s’adapter à tous les moments de la vie.
Pour le travail, la coiffe était en mousseline simple ou à petits motifs et aucun tuyauté n’agrémentait le devant.
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Pour le deuil, la coiffe pouvait être en tulle brodé de plumetis noir et décoré d’un ruban noir ou bien alors toute en mousseline avec un ruban de jaconas.
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Pour les jours de fête, le fond était agrémenté de broderies à motifs unique, double, triple ou alors de sept ou multiples de sept. Ces broderies auraient eu une signification: une fleur aurait signifié célibataire, deux fleurs, mariée… mais ceci a été contesté ..., nous en resterons là. Notons que ces broderies étaient protégées par un brevet déposé et que personne n’avait le droit de les copier.
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Pour la mariée, le ruban cache-points était garni d’une plume d’autruche, de fleurs artificielles et de coques en soie. Le nœud était réalisé avec du ruban plus large que de coutume.
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Antériorité
Cette coiffe a remplacé les lourdes et encombrantes coiffes du Thouarsais et du Loudunais : les boîtes à laver, les câlines, les bigotes…
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Aire géographique
Cette coiffe s'est répandue dans la région de Thouars et de Loudun.