Il n'y a jamais...
Poème (Rémy Prin)
Voussure du portail
Foussais
Tissu de flammé, ikat trame
Charentes, France
Visage
San Juan de la Pena (Aragon, Espagne)
Détail d'un sarong, ikat chaîne
Sikka, Flores, Indonésie
Les églises du monastère
Noravank d'Amaghou (Arménie)
Bestiaire au portail sud
Aulnay
Nous tentons...
Poème (Rémy Prin)
Détail d'un khatchkar
Gochavank (Arménie)
Coiffe de deuil
Mazières sur Béronne
Détail d'une robe, ikat chaîne
Urgut, Ouzbékistan
Saintongeoise
Détail de la coiffe
Carré du marais
St-Hilaire la Palud
Panneau de soie, ikat chaîne
Boukhara, Ouzbékistan
Fresques de l'abside
Kobayr (Arménie)
Motif à l'araignée, ikat trame
Okinawa, Japon
Hinggi kombu, l'arbre à crânes, ikat chaîne
Kaliuda, Sumba, Indonésie
Pua kumbu, ikat chaîne
Iban, Sarawak, Malaisie

Ce qui a duré
dans la mémoire des hommes,
ce qui fait culture,
paysages de la terre
ou pays de l'esprit,
ce qui peuple le voyage,
les vies, la plénitude,
le patrimoine, ce n'est rien
que ce lien fragile
de ce que nous sommes
à ce que nous devenons.


"Un peu d'espace encore, qu'on enlève au silence..."
, c'est le soir autour de l'église romane d'un village. Une femme, deux hommes, qui semblent marcher depuis longtemps, ils disent dans l'envoûtement des pierres romanes une parole, le parcours des amours et des violences d'hommes.

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Les mots parlent de ces très vieilles pierres, de notre regard d'aujourd'hui sur elles, de la paix improbable, les mots disent la musique d'être rassemblés là, et la musique du violoncelle danse avec les mots, avec les visages, avec les gestes.

Un peu d'espace encore, un peu d'incandescence poétique dans le bonheur des pierres millénaires.

"Un peu d'espace encore, qu'on enlève au silence...", c'est le titre d'un spectacle créé en septembre 2007 par la Comédie de l'Eperon, à partir des textes poétiques de Rémy Prin.


Le spectacle

Il convie le public à une expérience poétique et musicale, scénarisée au sein d'un lieu roman. Des pierres romanes une parole nait, en dialogue toujours avec des figures d'humanité, quête d'un visage où se fondre, fragments des amours sur le chemin.

Trois comédiens, un musicien : la lumière sur les sculptures, les dialogues des voix, des pierres et des musiques donnent à voir tant la précarité que la grâce de vivre, dans l'arrière-pays des mots.

Vous pouvez télécharger la présentation complète du spectacle upe_web.pdf 705 Ko

 
La création

La première du spectacle a été donnée le 15 septembre 2007 dans le cadre des Journées du Patrimoine, à l'église de Haimps, près de Matha en Charente-Maritime, devant un public enthousiaste. Haimps, dont bien des chapiteaux sont bouleversants d'humanité, a été un lieu de prédilection pour les 140 spectateurs qui ont vécu intensément ce théâtre poétique.

Comme pour chaque représentation, le lieu roman avait été mis en lumière avant le spectacle : les lueurs des bougies se mêlaient à celle du crépuscule, comme un guide vers la musique et le bonheur des mots.

Une scène du spectacle à Haimps

 

Représentations

Le spectacle a été donné en 2008 et 2009, dans le cadre des Nuits Romanes à Bagnizeau,  à l'Abbaye de Fontdouce, en l'église de Genouillé et à l'Abbaye aux Dames de Saintes.

Ce spectacle fait partie du cycle Créa'Vals, soutenu par le Pays des Vals de Saintonge.

 

Un livre

Les textes qui servent de sources à ce spectacle sont pour la plupart rassemblés dans le livre "Toute la terre à vif, qu'on voit", publié par Parole & Patrimoine, que vous pouvez commander sur la boutique en ligne.

 

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