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Mauzé sur le Mignon
Saintongeoise demi-deuil
Loulay

Le fil, ténu
qui fait dans le jour
toute la dentelle
des rêves.

Les plis, les courbes
dans l'orbe du visage
toute la fragilité
du monde, le désir
qui suit la lumière
des femmes en allées.

Une lingère de Latillé en Vienne, Malvina Girard , crée cette coiffe vers 1850. Elle sera portée jusqu'au début du XXe siècle.

La broderie, la largeur des dentelles, le calibre des ruchés et le sens de pose des dentelles permettent de reconnaître les communes où elle était en usage. L'architecture est donnée par un moule en carton surmonté d'un fil de fer rigide.

Descriptif et assemblage

La carcasse est conçue à partir d'un carton cousu recouvert d'un tissu et surmonté d'un fil de fer ou de laiton rigide protégé par du papier bleu.

La carcasse vue de face La carcasse de profil La carcasse de l'arrière

 

Un satin de soie bleue ou ivoire cache le montage de cette armature. Le fond de coiffe brodé est bordé à l'avant d'une large dentelle ruchée retournée vers l'arrière.

Le satin et la dentelle
Aperçu du satin bleu et de la dentelle ruchée
La broderie du fond
Fond brodé

 

Un toquet se pose à cheval sur le tour du visage. La dentelle se retourne pour rejoindre celle du fond de coiffe. Deux petites ailes réalisées en retournant la partie centrale de la dentelle du fond confèrent toute son originalité à cette coiffe. Un ruban en fait le tour.

Le toquet et sa dentelle
Toquet dont la dentelle retournée rejoint celle du fond de coiffe
Les ailes
Petites ailes
Le ruban
Large ruban entourant la coiffe

 

Un nœud réalisé à partir d'un savant pliage se termine par deux pans.

Une vue arrière
Le noeud

Cette coiffe se posait sur les cheveux séparés en bandeaux de chaque côté du visage et réunis à l'arrière en chignon.
Au début du XXe siècle, les femmes ont posé leur coiffe sur les cheveux relevés, terminés par un chignon sur le sommet de la tête.