Je roule avec mon cousin, nous sommes partis ce matin, nous avons passé Niort. Chacun sa mobylette comme on dit alors, les sacoches pleines et les bagages à l’arrière.
À Taez je n’ai pas souvenir du palais de l’imam, ni des mosquées, ni des rues même, sauf cette ambiance bruissante où vont les hommes affairés qui parlent fort, où passent les femmes discrètes, dans le silence des voiles. La mémoire a gardé les instants d’après, ceux de la montée vers le Djebel Saber, au sud de la ville.