Soir d’hiver, la pluie fouette le seuil,
la pluie s’insinue dans les vies de l’enfance
Visages que j’ai oubliés
au premier abord de ma peau,
Écrire, les pas s’en vont
parcourir un monde immobile
Ce qu’on récolte de l’enfance,
ces instants qui protègent toute une vie,
D’où qu’on regarde, l’évidence,
les ressources qu’on épuise
Sur le talus du chemin, des orchidées
comme en tribus venues au jour
parmi les herbes hautes, sauvagement,
La saison revenue des oiseaux
comme un bienfait sur le monde